Le projet de loi de finances (PFL) 2025 de la République démocratique du Congo (RDC) continue de faire l’objet de critiques, notamment en ce qui concerne le personnel politique affecté aux cabinets du bureau de l’Assemblée nationale. Le Centre de Recherche et d’Études en Finances Publiques et le Développement Local (CREFDL) a dénoncé le maintien d’un effectif pléthorique de 2.756 personnes dans ces cabinets, alors que le Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale (2023-2028), dans ses articles 255 et 256, limite ce nombre à 208. Ces articles stipulent qu’il devrait y avoir 58 personnes pour le personnel politique, 70 pour le personnel d’appoint et 80 pour le personnel domestique. Ainsi, le paiement de 2.548 personnes supplémentaires est jugé irrégulier par l’ONG, soulevant des inquiétudes quant à la gestion des ressources publiques.
Cette situation provoque une indignation croissante dans le contexte d’une série de crises auxquelles le pays est confronté, notamment l’insécurité persistante et les récentes inondations. De plus, les enseignants des écoles publiques primaires sont en grève sèche depuis septembre, protestant contre le mauvais traitement salarial et les conditions de travail que leur impose le gouvernement congolais. Alors que des secteurs essentiels comme l’éducation nécessitent un soutien urgent, l’Assemblée nationale semble prioriser l’augmentation injustifiée de son personnel pour des raisons politiques et personnelles, aggravant la crise de confiance et cinfirme la thèse détournement des ressources publiques.
Dossier à suivre !
RDC : La violation des articles 255 et 256 par le Bureau de l’assemblée nationale soulève plus d’une question.
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