La destruction massive du Parc National de Kahuzi-Biega (PNKB) a effectivement attiré l’attention de plusieurs acteurs, y compris le député national Didier Kitumayini Ndebirira, élu de la circonscription électorale de Kalehe au Sud-Kivu, qui a adressé une question écrite au ministre national de l’Environnement et du Développement durable, Eve Bazaiba. Dans sa lettre transmise le 21 octobre 2024 au président de l’Assemblée nationale, l’Honorable Kitumayini dénonce plusieurs activités illégales telles que l’exploitation des minerais, la déforestation, le braconnage et le pâturage dans ce parc par certains particuliers, classé patrimoine mondial de l’UNESCO.
Cette initiative rejoint les multiples appels lancés par les organisations de la société civile et d’autres acteurs pour mettre fin à la destruction de cet écosystème vital.
L’inertie des autorités locales que provinciales suscite un questionnement et prouve l’implication des dirigeants.
Les activités illégales dans le PNKB représentent une menace non seulement pour la biodiversité mais aussi pour les communautés locales, et elles reflètent les défis de gouvernance en matière de gestion des ressources naturelles en République Démocratique du Congo.
Les autorités politico-administratives sont appelés à une intervention immédiate pour préserver ce parc qui est menacé par certains habitants.
